Réunion publique – le 8 mars à 20h

Depuis plus de deux ans, les femmes travailleuses sont, encore plus que d’habitude, confrontées à une double oppression.
Du fait des emplois surexploités qu’elles occupent majoritairement (soignantes, enseignantes, agentes de ménage, AESH, auxiliaires de vie, etc.)
Du fait de la nécessité de concilier travail, télétravail, « école » à la maison et tâches domestiques.
Une situation qui pourrait les accabler. Oui, mais… au cours des derniers mois, les femmes ont été en première ligne dans les mobilisations et grèves pour la défense de leurs droits :
comme les AESH du Val-de-Marne, en grève depuis le 10 janvier, pour l’obtention d’un vrai statut, d’un vrai salaire et pour l’abandon des pôles inclusifs d’accompagnement localisés qui vont encore aggraver leurs conditions de travail ;
comme les salariées de Sephora en grève pour une augmentation de salaire, le 25 novembre dernier ;
comme les agentes de la Sécurité sociale en grève le 13 décembre pour une revalorisation des salaires ;
comme les salariées du social et du médico-social, en grève le 7 décembre et le 1er février contre la précarisation du secteur ;
comme les salariées de nombreux Ehpad qui se mettent en grève pour
l’amélioration de leurs conditions de travail ;
et aussi de nombreuses grèves dans d’autres entreprises privées.
Des grèves dans les entreprises privées, souvent provoquées par le scandale que constituent les bénéfices record des entreprises et les sommes gigantesques versées aux actionnaires alors que les augmentations de salaires proposées sont dérisoires.
Des grèves dans les services publics pour des moyens et l’embauche massive de personnels.
Des grèves qui, d’une manière ou d’une autre, renforcent la nécessité de la réquisition des 600 milliards d’euros offerts aux capitalistes depuis le début de la pandémie et qui, aujourd’hui, manquent cruelle- ment aux écoles, aux hôpitaux, aux services publics.
De toutes ces questions ainsi que de la conférence internationale des femmes travailleuses du 29 octobre 2022, nous discuterons le 8 mars prochain.
Prendront notamment la parole : une aide-soignante, une infirmière, une
personnelle d’entretien, une mère d’élèves, une caissière.

Participez nombreuses et nombreux à cette réunion publique !

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