Macron et son gouvernement sont responsables de la détresse des étudiants

Macron prétend qu’il se soucie du sort réservé aux étudiants depuis le début du confinement. Et il ne rate pas une occasion de le faire savoir : • Le 14 octobre, lors d’une interview télévisée (France 2) : « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020. » • Le 18 décembre, lors d’un déjeuner avec les présidents de groupe de l’Assemblée nationale : « Je n’ignore rien des souffrances que les étudiants traversent et de leur dénuement » (Le Parisien, 28 décembre). • Le 31 décembre, lors de la présentation de ses vœux : « Aux étudiants qui ont souffert et souffrent davantage que les autres, je veux leur redire que nous serons là. » Alors que Macron et son gouvernement organisent le sacrifice d’une génération, ils versent en réalité des larmes de crocodile. Comme si ce n’était pas eux qui avaient décidé que les universités resteraient fermées alors que les lieux de culte ont pu rouvrir… Comme si ce n’était pas eux qui avaient débloqué des centaines de milliards pour les patrons qui spéculent etlicencient… et, en tout et pourtout, une prime exceptionnelle de 150 euros pour chaque étudiant boursier ou bénéficiaire de l’allocation personnalisée au logement. Comme si ce n’était pas eux qui n’avaient accordé aucun moyen supplémentaire aux universités. Pas étonnant que les étudiants sont de plus en plus nombreux à basculer dans une situation de détresse matérielle et psychologique. Un gouvernement vraiment soucieux du sort des étudiants garantirait : • Des repas gratuits et la compensation des ressources perdues en raison de la perte des petits boulots. • La reprise d’études dans de bonnes conditions sanitaires, et par conséquent la réouverture immédiate des universités, la réquisition des locaux nécessaires pour accueillir les étudiants en demi-groupes, l’embauche massive d’enseignant. • Des dépistages massifs à proximité des lieux d’étude. • Un plan de rattrapage pour tous les étudiants. Et c’est précisément pour ces raisons que, partout en France, les étudiants se mobilisent pour reconquérir leur droit aux études.

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