Les travailleurs veulent vivre dignement : blocage des prix, augmentation des salaires !

Selon des informations parues dans la presse, « le gouvernement ne prévoit pas de geler les loyers mais de limiter leur hausse à 3,5 % maximum pendant un an ».
C’est une véritable provocation !
14 millions de familles – celles qui ont les revenus les plus bas – vont subir une augmentation des loyers amputant une nouvelle fois leur pouvoir d’achat.
C’est une double peine puisque ces familles subissent déjà la hausse des charges, des prix de l’énergie, de l’alimentation, du carburant.
C’est une triple peine car elles sont confrontées au gel des salaires, des pensions et des allocations ! Certes, le Smic a légèrement augmenté en mai et le gouvernement annonce une hausse de 4 % des pensions et des allocations. Mais tout cela est très en dessous de l’inflation !
Chaque mesure du gouvernement Macron-Borne fait retomber la cherté de la vie sur les travailleurs et leurs familles pour mieux protéger les intérêts des multinationales, des banques, des patrons et des propriétaires.
Pour briser la spirale de la vie chère qui frappe les plus pauvres, cinq mesures d’urgence s’imposent :
– L’augmentation immédiate et générale des salaires et des pensions, d’au moins 10 % pour compenser le pouvoir d’achat perdu depuis un an.
– Le blocage des prix de tous les produits de première nécessité : alimentation, carburant, énergie…
– Le blocage des loyers et des charges.
– L’introduction dans les statuts et les conventions collectives d’une clause d’ajustement automatique et en temps réel des salaires sur l’augmentation des prix constatée par les syndicats.
– L’abrogation de la TVA, impôt injuste qui frappe les plus pauvres !
Qu’on ne nous dise pas que financer ces mesures est impossible. Total, dont les prix du carburant écrasent le pouvoir d’achat des travailleurs, a réalisé l’an dernier un profit record de 15 milliards. Les entreprises du CAC 40 affichent, elles, un record de 160 milliards de profits. Sans oublier les 607 milliards d’euros distribués aux capitalistes par Macron depuis mars 2020. Et les près de 50 milliards par an mobilisés pour le budget de la guerre.
Un gouvernement au service de la majorité n’hésiterait pas une seconde : il puiserait dans ces sommes pour décréter et imposer ces cinq mesures d’urgence. Oui, c’est ce que ferait un gouvernement au service de la majorité, un gouvernement sans Macron, ni patrons.
Légitime est le mouvement de grève qui se développe dans tout le pays sur la question salariale. Les travailleurs disent : nous voulons vivre dignement, augmentation des salaires et blocage des prix !