Monsieur le Maire, l’exécution du budget 2020 montre à l’évidence qu’il y a une maîtrise comptable du budget des deux communes Orthez et Ste Suzanne.
Mais concrètement, Monsieur le Maire quelles sont les décisions pour la majorité des concitoyens ? C’est le néant, le vide abyssal.
Nous vous avons interpellé, puisque vous évoquez la COVID 19, sur les décisions indispensables importantes à adopter, en particulier pour le moratoire des loyers pour les familles plongées dans le dénuement par la crise économique. Il n’est guère difficile de réunir l’ensemble des acteurs à l‘initiative de la Mairie pour protéger ces familles. Mais peut être faut-il un peu plus de mordant que la seule intervention de Madame l’adjointe au logement qui revendique «son haut fait d’arme, son acte de gloire» pour son vote de refus d’une augmentation des loyers d’office 64. C’est un exploit effectivement remarquable !
Monsieur le Maire, à force de se refuser d’intervenir, de ne pas prendre de décisions concrètes, ou de les renvoyer à 2022, ça va craquer.
Et même sur des choses matérielles, en particulier les aménagements au quartier Départ pour apaiser la circulation, dossier qui date maintenant de plus de deux ans et demi, rien n’avance… Avez-vous relancé le département, la CCLO?
On apprend par la presse qu’Orthez doit être labellisée «Petite ville de demain» avec une dotation de l’État à la clef, dont le montant, assujetti à la présentation de projets, peut s’élever à 300000 euros par an pendant 6 ans. Qu’est-ce que vous faites concrètement Monsieur le Maire?
Vous avez été interpellé, Monsieur le Maire, comme tous les conseillers municipaux par la démarche commune du Conseil Consultatif de Ste Suzanne, de l’association «Ste Suzanne c’est pas fini», des anciens de «Ste Suzanne, a nouste», regroupés dans le collectif «Chez Suzanne», lesquels vous demandent dans l’esprit de la décision de la Cours administrative d’Appel de Bordeaux: « la réalisation d’une étude commune, menée de manière « apaisée » sur les conséquences globales – dont financières – de la redéfinition des limites territoriales de nos deux communes. », afin que le Préfet se prononce sur la question. Mais cela vous semble secondaire, puisqu’il ne figure rien à ce sujet à l’ordre du jour de ce conseil municipal.
J’en profite pour vous demander la communication du contenu de la lettre que vous a adressé le Préfet, contenu dont vous avez refusé sa diffusion. Sauf s’il s’agit d’un message personnel, comme la proposition de passer des vacances ensemble et cela ne nous regarde effectivement pas, vous avez le devoir, Monsieur le Maire d’en informer les conseillers municipaux.
En dépenses : Chapitre 012-Frais de personnel, le tableau comptable fait apparaître un reliquat de 50500 euros, les payes de décembre étant comprises.
Monsieur le maire, lors des conseils municipaux précédents, je suis intervenu pour demander que les personnels embauchés sur des contrats précaires, CUI et contrat d’apprentissage puissent bénéficier des régimes indemnitaire et de primes des agents de la collectivité, vous l’avez refusé … et vous proposez d’affecter ces 50500 euros dans le budget général sans que l’on en sache la destination, or ces deux personnels concernés auraient pu bénéficier sur cette enveloppe du régime indemnitaire … ce qui au passage n’aurait dégrevé en aucune mesure ce reliquat.
En recettes : le chapitre 74 du tableau comptable, consacré aux dotations subventions et participations fait apparaître un déficit de 44500 euros, pouvez-vous détailler le pourquoi ?