Sauver les Hôpitaux : seul un gouvernement au service de la majorité, un gouvernement du peuple travailleur sans Macron ni patrons pourra le faire !

Orthez, Oloron, Bordeaux Pellegrin, Marmande, Auch, Tarbes… Partout en France la politique des gouvernements successifs de droite comme de gauche depuis 30 ans conduisent à la destruction des hôpitaux et la restructuration de leurs services. Le refus par les directions hospitalières et les Agences régionales de Santé (ARS), sur ordre du ministère de la Santé de recruter les personnels nécessaires et de les payer correctement, conduit à cette situation. En pleine pandémie du COVID 19, M.Véran, ministre de la Santé a osé fermer 5700 lits d’hôpitaux, mis sur la touche les personnels non vaccinés (certains hôpitaux les ont rappelé tellement le manque de personnels était important).

Comme à Oloron, où 3000 personnes avec les élus, les personnels de l’hôpital avec leurs organisations syndicales ont manifesté à la sous-préfecture et ont obtenu un premier recul de l’ARS, partout en France, chaque annonce de fermeture de services, des urgences en particuliers provoque la colère et la mobilisation, des personnels, des citoyens et des élus .

Il en est de la situation des hôpitaux comme de chaque mesure gouvernementale qui assaille les travailleurs et les jeunes et chaque jour qui passe voit la situation des familles se dégrader :

L’inflation mange le pouvoir d’achat.

Des millions d’enfants et de jeunes sont condamnés à une scolarité par intermittence du fait du non-remplacement des enseignants malades.

Le nombre de familles mal logées ne cesse de grandir.

Au nom de la récession, les patrons accélèrent les plans de licenciement et le chômage partiel imposé.

Il faut prendre des mesures d’urgence !

Quel gouvernement osera les imposer ?

Quel gouvernement osera pour cela prendre l’argent là où il est : dans les 607 milliards d’euros de fonds publics offerts aux capitalistes (qui s’en servent pour licencier et spéculer) ; et dans les 160 milliards de profits des entreprises du CAC 40 en 2021 ?

Prenant les moyens là où ils sont, un gouvernement du peuple travailleur :

– imposera l’augmentation générale des salaires, des minima sociaux et des pensions de 10 % pour rattraper l’inflation ;

– bloquera le prix des produits de première nécessité ;

– recrutera les 100 000 enseignants remplaçants nécessaires pour répondre aux besoins urgents ; il mettra en place les structures et les personnels spécialisés adaptés à la prise en charge des 400 000 enfants en situation de handicap ;

– recrutera les 200 000 personnels du secteur hospitalier et médico-social qui font défaut ;

– prendra toutes les mesures nécessaires pour le logement, les services publics…

Le coût de ces mesures ?

56 milliards d’euros pour les salaires du privé, 21 milliards pour les salaires du public, 20 milliards pour l’école, 10 milliards pour les hôpitaux. Soit un total de 107 milliards d’euros qu’un gouvernement décidé à sauver le peuple du désastre saura financer en confisquant les sommes nécessaires dans les 607 milliards offerts par l’État aux patrons, dans le budget de la guerre (50 milliards), dans les intérêts versés aux banques pour la dette (45 milliards) ou dans les 160 milliards de profits du CAC 40.

Ces revendications ne sortent pas de nulle part. Salaires, emplois, conditions de travail, école, santé, logement… ce sont les revendications pour lesquelles les travailleurs se mobilisent et font grève avec leurs syndicats depuis des mois.

L’heure est venue d’y répondre !

L’heure est venue d’un gouvernement qui prenne les mesures qui s’imposent !

La « Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) » constituée le 7 mai se fixe de gagner les élections législatives pour former un gouvernement qui mènera, affirme-t-elle, « une politique de rupture ». Très bien !

Mais en même temps, Jean-Luc Mélenchon s’engage à respecter les institutions de la Ve République en cohabitant avec Macron (ce qui revient à « gouverner » sous son contrôle).

Ces deux affirmations sont contradictoires.

Si un gouvernement, demain, décide de prendre tous les moyens pour répondre aux besoins urgents du peuple, nul doute que Macron ne le voudra pas, et que lui et les patrons s’y opposeront.

L’alternative est posée :

– ou bien gouverner pour la majorité qui vit de son travail, et alors il faut rompre avec Macron et les patrons ;

– ou bien se soumettre aux institutions et au président Macron, et donc à la minorité capitaliste qui vit de l’exploitation, et dont Macron est le porte-parole.

D’une manière ou d’une autre, par les élections, par l’action directe de millions et de millions, ou dans une combinaison des deux, les revendications devront être satisfaites.

Tel est le programme sur lequel se présentent les candidats du Parti ouvrier indépendant démocratique.

Pour un gouvernement du peuple travailleur sans Macron ni patrons, le POID appelle les travailleurs et les jeunes décidés à agir en ce sens à s’organiser avec lui.

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