L’Assemblée nationale vient de décider de donner 300 milliards aux banques : que cette somme soit immédiatement réaffectée à la protection de la population !

Un seul impératif devrait guider toutes les mesures à prendre : assurer la protection des travailleurs, de leurs familles, de la population du pays.
Or l’Assemblée nationale unanime vient de voter une loi qui consacre 2 milliards au financement des hôpitaux et… 343 milliards « d’aide aux entreprises ». Sur ces 343 milliards, 300 iront aux banques*.
Cette loi dite de finances rectificative a été votée le 19 mars, en pleine crise de l’épidémie. Inacceptable. Ce ne sont pas les banques qui doivent être défendues, protégées et sauvées, mais la population !
Nous exigeons : l’abrogation immédiate de la loi du 19 mars 2020 et la restitution des 300 milliards d’euros attribués aux banques !
Nous exigeons que ces 300 milliards soient immédiatement affectés à un plan de sauvegarde des travailleurs et de la population laborieuse pour :
– la réouverture immédiate des 17 000 lits de réanimation fermés, les équipements pour tous les personnels hospitaliers et médecins en masques, surblouses de protection, tests de dépistage ;
– l’organisation gratuite du dépistage de toute la population ;
– la réquisition d’usines permettant d’assurer sans délai la production massive de dizaines de millions de masques FFP2 ;
– la distribution gratuite de masques à toute la population ;
– la réquisition d’usines pour la production de tous les matériaux nécessaires pour les hôpitaux (bouteilles d’oxygène, lits, tests de dépistage, blouses…) ;
– la garantie du maintien du salaire pour tous les salariés, des revenus et allocations pour tous ;
– la suspension immédiate des paiements de toutes les factures de gaz et d’électricité,
– la réquisition immédiate de tous les bâtiments disponibles pour tous ceux qui n’ont pas de logement ;
– l’approvisionnement en denrées de base gratuites pour toutes les personnes en difficulté.
Travailleurs, mères de famille, jeunes, retraités, chômeurs, travailleurs précaires, citoyens confrontés à l’épidémie, nous affirmons : ces mesures sont l’urgence. Elles ne peuvent attendre.

Retrouvez la pétition :