Une circulaire du ministère de la Santé du 12 février ordonne aux hôpitaux et cliniques de mettre en place une « organisation de crise dès le jeudi 18 février », en déprogrammant l’activité chirurgicale « non urgente » et en priorisant l’ambulatoire et l’hospitalisation à domicile.
En clair : des milliers de patients vont être chassés des hôpitaux ou ne pourront y être admis.
Ce fut déjà le cas entre le 15 mars et le 15 juin 2020 : deux millions d’hospitalisations ont alors été déprogrammées dans les établissements publics et privés ; et un demi-million de consultations médicales importantes ont été annulées.
Conséquences ?
Selon les Académies de médecine, « certains patients sont décédés faute d’une prise en charge en temps utile […]. La déprogrammation a entraîné une perte de chance pour de nombreux malades. »
Aujourd’hui, le professeur Axel Kahn, président de la Ligue nationale contre le cancer, lance un cri d’alarme : « Il y a une absolue certitude qu’il y aura plusieurs milliers de morts supplémentaires par cancer qu’il n’aurait dû y en avoir s’il n’y avait pas eu le Covid. »
Dans cette situation dramatique, et alors que des milliers de victimes « collatérales » du Covid ont déjà été sacrifiées sur l’autel de la politique d’austérité, le gouvernement Macron-Castex ne trouve rien de mieux à faire que de contraindre les hôpitaux à déprogrammer une nouvelle fois !
Ce gouvernement reste sourd aux demandes répétées des personnels hospitaliers.
Ce gouvernement poursuit sa politique de fermeture de lits et de suppression de personnels.
Ce gouvernement refuse d’organiser une campagne de vaccination de masse…
Ce gouvernement doit être chassé !
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