- Chaque jour plus nombreuses des voix s’élèvent pour dire : il faut en finir avec le chaos organisé par le gouvernement sur la vaccination, il est urgent de réquisitionner en les nationalisant les entreprises pharmaceutiques, de mettre les brevets dans le domaine public, d’organiser des centres de vaccination massive. Oui, c’est l’urgence pour pouvoir vacciner l’ensemble des travailleurs, des jeunes, des mères de famille qui le souhaitent.
- Chaque jour plus nombreuses des voix s’élèvent pour exiger l’interdiction des licenciements, l’arrêt de tous les plans de restructuration et l’indemnisation à 100 % des travailleurs jetés au chômage total ou partiel.
- Chaque jour plus nombreuses des voix s’élèvent pour exiger l’annulation pure et simple de la dette de centaines de milliards d’euros créée par le gouvernement en quelques mois car cette dette n’est pas celle du peuple, elle n’a servi qu’à engraisser les capitalistes.
- Chaque jour qui passe, plus nombreuses sont les voix d’étudiants, de lycéens, d’enseignants et de parents qui exigent la réouverture (avec protection sanitaire) des universités et le retour en classe de tous les lycéens avec le recrutement d’enseignants et la mise en place des locaux nécessaires pour que tous puissent étudier.
Oui, chaque jour plus nombreuses s’élèvent les voix qui exigent les mesures radicales de rupture pour faire face à la situation.
Le POID est partie prenante de ce mouvement qui grandit, ce mouvement de colère qui se traduit en particulier dans les grèves qui s’étendent dans tout le pays.
Répondre à cette aspiration pose trois questions : quels moyens, qui le fera, comment y parvenir ?
Quels moyens ? 560 milliards ont été votés par l’Assemblée nationale en moins d’un an, offerts aux capitalistes et aux banquiers au nom de « la relance » mais qui, en réalité, servent à spéculer. Le point de départ de cette gabegie des fonds publics, c’est le vote du 19 mars 2020 qui a vu à l’Assemblée nationale les députés de tous les bords politiques voter dans une union sacrée sans faille pour offrir 343 milliards (augmentés plus tard à 560 milliards) aux spéculateurs licencieurs. Les moyens sont simples : réquisition des 560 milliards pour les affecter à l’école, aux services publics, à l’hôpital, à l’organisation des centres de vaccination, à la socialisation des moyens de production des vaccins !
Qui le fera ? Seul un gouvernement rompant avec cette logique capitaliste sera capable de mettre en œuvre une telle politique, un gouvernement indépendant des banques et de l ’Union européenne, un gouvernement de la classe ouvrière qui en appellera au peuple pour définir ce que doit être la démocratie dans le pays.
Comment y parvenir ? Que se rassemble la force des millions et des millions de travailleurs et de jeunes qui sont prêts à se mobiliser pour ouvrir une issue indépendante. Le Parti ouvrier indépendant démocratique se fixe d’aider à avancer en ce sens. Il est ouvrier parce qu’il défend les intérêts de la classe ouvrière face à la classe capitaliste et les aspirations des exploités face aux exploiteurs, des opprimés face aux oppresseurs. Il est indépendant parce qu’il refuse toute union nationale avec Macron et tout soutien aux capitalistes. Il est démocratique parce qu’il propose d’en finir avec la Ve République, régime anti-démocratique et d’élire une Assemblée constituante souveraine par laquelle le peuple définira lui-même la forme et le contenu de la démocratie.
Travailleurs, militants, jeunes, mères de famille, vous qui voulez lutter pour que, le plus tôt possible, s’impose cette solution de rupture démocratique : construisons ensemble le Parti ouvrier indépendant démocratique.
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