« Au bord du précipice »
C’est le titre du Parisien (15 mars), à propos de la dégradation de la situation sanitaire dans plusieurs régions. En Ile-de-France, « les indicateurs sont davantage dans le rouge qu’il y a une semaine : 1 134 sont hospitalisés en réanimation au 14 mars, soit 174 de plus qu’une semaine plus tôt »
Seulement 3 % de la population sont vaccinés (deux doses)…
Et on apprend que la « campagne de vaccination » va devoir encore ralentir au motif des retards de livraison annoncés par AstraZeneca, puis de la suspension de son vaccin.
Déprogrammations et transferts
Alors, le gouvernement fait déprogrammer massivement des interventions chirurgicales et des rendez-vous médicaux et encourage le transfert des patients en réanimation vers d’autres régions… puis finit par brandir la menace d’un possible reconfinement.
A qui la faute ? D’abord et avant tout au gouvernement !
Un gouvernement qui, depuis un an, n’a pris aucune des mesures qui auraient pu enrayer la pandémie et protéger la population :
• la création de lits dans les hôpitaux et en particulier dans les services de réanimation,
• l’embauche massive de personnels soignants dans tous les services,
• la réquisition de l’industrie pharmaceutique et la levée des brevets sur les vaccins permettant la production en masse et la vaccination pour tous ceux qui le souhaitent.
En revanche, ce gouvernement a versé 560 milliards d’euros aux patrons, dont 300 milliards de prêts garantis par l’Etat, accordés en échange de plans de licenciements.
Alors, dehors ce gouvernement responsable ET coupable
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