Depuis quelques jours, les déclarations de ministres concernant les aides publiques aux entreprises se multiplient.
- Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics : «Nous aiderons les entreprises autant qu’il le faudra.» Et afin de financer ces aides, il faudra, précise-t-il, «veiller à ce que toutes les autres politiques, tous les autres budgets ministériels ne dérapent pas». 560 milliards d’euros déjà offerts aux patrons depuis mars 2020… et ça continue ! Et rien pour l’école, les hôpitaux, le logement, les services publics.
- Elisabeth Borne, ministre du Travail : «Grâce aux prêts garantis par l’État, au fonds de solidarité, à l’activité partielle, on a pu maintenir la situation de beaucoup d’entreprises […]. C’est très important de leur permettre de traverser cette période en mobilisant des aides massives.» Et on voit le résultat, par exemple à Air France et Renault, avec des milliers de suppressions d’emplois supplémentaires.
Pendant ce temps, les patrons continuent à organiser les plans de licenciements afin de dégager toujours plus de profits et de dividendes pour les actionnaires : SKF, SAM, MBF, Diehl, Bio-Rad, IBM…
Pendant ce temps, les grèves, blocages et manifestations se multiplient contre ces plans.
Grèves qui mettent à l’ordre du jour la nécessité de rompre avec l’ordre existant, et tout particulièrement de décider :
• L’interdiction des licenciements.
• La confiscation des 560 milliards et leur affectation à un plan de sauvegarde de défense de l’école, des hôpitaux et de vaccination massive pour tous ceux qui le demandent.
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