Selon les chiffres officiels, le nombre de classes fermées dans les écoles maternelles et élémentaires a été multiplié par plus de cinq en dix jours (de 545 le 3 septembre à 3 000 le 13 septembre).
Pourquoi les classes ferment-elles ?
Dans les écoles primaires, la mise en oeuvre du protocole « sanitaire » du ministre Blanquer entraîne la fermeture d’une classe pour une semaine dès le premier cas avéré de Covid-19.
Dans les collèges et les lycées, dès qu’un élève est contaminé, les élèves non vaccinés doivent s’isoler chez eux et « poursuivre leurs apprentissages à distance » pendant sept jours.
Que va-t-il se passer au cours des semaines qui viennent ?
Blanquer se veut confiant : « Nous nous attendons à ce que cela augmente ces prochains jours puis se stabilise, avant de redescendre, si cela suit la courbe que nous avons eue à chaque retour de vacances. » affirme-t-il, tranquillement, le 13 septembre (Le Parisien).
Qui peut faire confiance à Blanquer ?
Rien ne permet de dire que la situation est en train de se stabiliser.
3 000 classes aujourd’hui, c’est l’équivalent de 80 000 élèves. Combien de dizaines de milliers d’élèves supplémentaires concernés par une fermeture si la situation se dégrade ?
Quand bien même la situation se stabiliserait (ce que, répétons-le, personne ne peut affirmer), les conséquences sont dramatiques :
• Des dizaines de milliers d’élèves (et encore plus demain) à nouveau,
en cette rentrée, privés de l’enseignement auquel ils ont droit.
• Des dizaines de milliers de parents qui, du jour au lendemain, doivent trouver une solution pour la garde de leurs enfants.
• Des milliers d’enseignants qui sont, une fois de plus, confrontés à la gestion des cours en hybride (présentiel et distanciel).
Alors que la troisième année scolaire consécutive s’engage sous le signe de l’épidémie, le gouvernement fait le choix de ne dégager aucun moyen supplémentaire pour protéger les élèves et les personnels, notamment en dédoublant les classes. Pire, il licencie des milliers de professeurs contractuels.
Il faut empêcher le massacre scolaire de toute une génération !
Il faut, pour cela, embaucher massivement et immédiatement
des enseignants et des personnels, dédoubler les classes,
réquisitionner les locaux !
Telle est la position du POID.
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46 Replies to “3 000 classes fermées aujourd’hui… Et combien demain ?”
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