Les 9, 10 et 11 décembre, des manifestations, rassemblements, réunions publiques, auront lieu contre la guerre dans le monde entier.
De Berlin (Allemagne) à Casablanca (Maroc), en passant par Curitiba (Brésil), Cotonou (Bénin), Lahore (Pakistan), Manille (Philippines), Zurich (Suisse), Istanbul (Turquie)… des travailleurs, des jeunes et des militants répondront à l’appel lancé par des délégués de 43 pays à la suite de la conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation tenue à Paris : « Il est urgent que toutes les forces du mouvement ouvrier opposées à la guerre fassent entendre leur voix.
• Cessez-le-feu immédiat et sans condition !
• Retrait des troupes russes d’Ukraine, retrait des troupes de l’OTAN d’Europe !
• Troupes étrangères hors des pays qu’elles occupent !
• Pas un sou, pas une arme pour cette guerre injuste !
• Les milliards pour les salaires, l’école, les hôpitaux, pas pour la guerre !
• Aucun soutien aux gouvernements fauteurs de guerre ! »
En France, des rassemblements et réunions publiques auront lieu dans 74 villes.
Le POID s’est adressé à toutes les organisations qui se réclament des travailleurs pour que se réalise l’unité contre la guerre. Il y a urgence.
Le gouvernement Macron veut faire voter 377 milliards d’euros pour la guerre avec la loi de programmation militaire. Cela pourrait même aller jusqu’à 410 milliards comme le réclame le ministère des Armées. Le budget de la guerre est ainsi en augmentation de 28 %. Et pendant ce temps-là, le système hospitalier s’effondre, il manque des enseignants dans les classes, les prix s’envolent, les enfants handicapés ne bénéficient pas du suivi auquel ils ont droit. Les capitalistes et le gouvernement nous font payer le prix de leur guerre.
Le gouvernement annonce que plus de 20 000 soldats vont réaliser des manoeuvres militaires pour se préparer à « un conflit de haute intensité ». Aux côtés de 10 000 soldats français seront mobilisés 10 000 militaires d’Europe et des États-Unis. Toutes les armées (terre, mer, air, spatial) seront mobilisées durant trois mois.
L’embrigadement de la jeunesse, la militarisation de la société s’accélèrent.
Rassemblons-nous pour affirmer avec nos camarades du monde entier :
« C’est à la classe ouvrière d’être au premier rang de la lutte contre la guerre ».
Ni Poutine ! Ni Biden ! Ni Macron !
Solidarité des travailleurs du monde entier ! Vive l’Internationale ouvrière !