Le 17 décembre dernier, Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran présentent devant les députés leur « stratégie de vaccination » : un million de Français doivent recevoir un vaccin (les deux doses) à partir de fin décembre, sur une période de six à huit semaines.
Le 9 février, sept semaines après le lancement de la « campagne de vaccination », moins du quart du million promis (243 550 personnes) a reçu une seconde injection (0,4 % de la population) !
Quant à ceux qui ontreçu une première injection, ils représentent 1,8 million, soit 2,9 % de la population.
Alors que 80 000 personnes sont décédées du Covid-19, alors que la vaccination constitue un moyen efficace de lutte contre l’épidémie, face à l’incurie du gouvernement, n’y a-t-il pas une autre voie ? N’est-il pas urgent de décider la socialisation des moyens de production des vaccins par la loi ?
Une telle loi décréterait que :
• Toutes les entreprises du secteur pharmaceutique sont confisquées sans indemnité ni rachat. Leurs biens et avoirs financiers passent sous le contrôle de l’État.
• Tous les travailleurs de ce secteur sont garantis dans leur emploi, leur qualification et leur salaire.
• Les brevets des vaccins Pfizer, Moderna, Astra Zeneca, etc… sont versés au domaine public.
• Est instituée la Société nationale de pharmacie qui produira des vaccins pour vacciner rapidement tous les citoyens qui en font la demande. • Il est fait appel à tous les chercheurs,techniciens et ouvriers volontaires pour produire en masse les vaccins.
• Il est fait appel à la mobilisation des médecins, infirmières, personnels soignants, élus volontaires pour organiser, dans chaque commune, des centres de vaccination.
• Les 560 milliards distribués depuis le 19 mars aux entreprises qui spéculent et licencient sont réquisitionnés au service du déploiement de l’industrie vaccinale.
Un gouvernement soucieux de sauver le peuple de la catastrophe adopterait une telle loi.
Mais, volontairement soumis aux banques, aux multinationales et plus généralement aux exigences des capitalistes, il est hautement improbable que le gouvernement Macron-Castex adopte cette loi.
L’urgence est donc de chasser ce gouvernement. L’urgence est à un gouvernement de sauvegarde du peuple travailleur qui adopte la loi de la socialisation.
C’est le sens que les adhérents du Parti ouvrier indépendant démocratique donnent à leur engagement dans la campagne « Dehors Macron et sa politique,le plus tôt sera le mieux ! »
Téléchargez la version PDF :