Le 4 mars, le gouvernement annonce un coup d’accélérateur pour la vaccination.
Les 6 et 7 mars, tout le monde est mobilisé : médecins généralistes, pompiers, élus et personnels des collectivités. Les centaines de centres de vaccination éphémères sont pris d’assaut par la population.
Le 7 mars au soir, le ministre de la Santé crie victoire : près d’un demi-million de personnes ont été vaccinées (première dose). Mais, très vite, on s’aperçoit que cette opération est réalisée pour écouler les stocks de vaccins non utilisés dans les hôpitaux (et qui risquaient d’être périmés). D’ailleurs, très vite, tous les centres de vaccination éphémères sont fermés, les chapiteaux démontés…
Le 7 mars, à 22 heures, un mail urgent du ministère de la Santé est envoyé à tous les médecins généralistes leur annonçant l’interruption des livraisons de vaccins pour une semaine.
Les doses de vaccins seront livrées uniquement aux pharmacies « en raison du faible nombre de doses livré par le laboratoire AstraZeneca pour la semaine en question ».
Annonce qui provoque la colère des médecins. Ils dénoncent, avec leurs syndicats, « une décision scandaleuse », « une désinvolture et du mépris » et appellent à la démission du directeur général de la santé, Jérôme Salomon. Car tous les rendez-vous sont déjà pris, s’indignent les médecins qui vont devoir décommander leurs patients cette semaine.
Le 8 mars, la direction de l’agence régionale de santé d’Île-de-France donne l’« ordre ferme » aux hôpitaux de déprogrammer 40 % de leurs activités médicales et chirurgicales afin d’augmenter de 500 places le nombre de lits de réanimation dédiés aux malades du Covid-19.
560 milliards d’euros offerts aux patrons depuis mars 2020 !
Dans le même temps,aucun lit de réanimation supplémentaire etune pénurie de vaccins !
Mais combien de temps encore ce gouvernement va-t-il multiplier mensonges et « ratés » au mépris de la santé de la population ?
Dehors Macron, son gouvernement et sa politique
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