Borne reçoit les syndicats. Elle confirme qu’elle ne rere pas sa réforme. Que reste-t-il d’autre à faire pour que le gouvernement cède que la grève générale dans l’unité ?
- 105 personnels de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris réunis avec les syndicats lancent un appel : « Nous sommes des blanchisseur(se)s, nous sommes épuisés, nous avons des conditions de travail très difficiles. Nous travaillons dans l’humidité, le bruit, avec des horaires décalés. (…) Face au mépris de Macron et aux coups de force continuels du gouvernement, il ne nous laisse pas d’autres choix que la grève générale. Il devient indispensable que l’intersyndicale nationale y appelle ».
- À Marolles en Brie, 25 enseignants « syndiqués Snudi-FO, SNUipp-FSU, SE-Unsa ou non syndiqués » ont « fait grève massivement à de multiples reprises depuis le 19 janvier pour le retrait de la réforme des retraites. (…) Mais, face au 49-3 et au déni du président de la République, il est indispensable pour les faire céder et obtenir le retrait de la loi qu’un appel à la grève générale soit lancé. »
- À Marseille, les syndicats CGT, FO, CFDT, FSU, UNSA, CFTC des agents territoriaux lancent un appel (extrait) : « Les mobilisations du peuple travailleur, les 23 et 28 mars, ont été massives, déterminées, puissantes ! (…) Les salariés et les fonctionnaires se sont pleinement saisis de ces journées pour exprimer, avec leurs organisations unies, le rejet total de ce texte ! (…) L’heure est venue de monter d’un cran ! »